Après une année 2015 peu fructueuse, le marché de la cigarette électronique est reparti progressivement de l’avant ces dernières années, et avec lui le marché des e-liquid. À en croire les avis de plusieurs spécialistes du domaine et les résultats de récentes études menées, les vendeurs de recharges pour cigarettes électroniques devraient voir leur chiffre d’affaires augmenter significativement en 2020. Plusieurs facteurs peuvent justifier ces prévisions positives pour le marché de l’e-liquid en 2020. Le point à travers les lignes suivantes !

2020, une année favorable pour le marché du e-liquid en France ?

Le marché français de la cigarette électronique et du e-liquid s’orienterait de plus en plus vers une phase de croissance stable et durable. C’est en tout cas ce que laissent entendre plusieurs experts du domaine qui ont donné leur avis sur la question, des avis bien appuyés par les résultats d’une récente enquête menée par l’institut Xerfi. En somme, on retient que le marché de la vape se porte pour le mieux, et que cette bonne santé devrait se maintenir sur les années à venir.

Pour parler en termes de chiffres, les ventes de cigarettes électroniques et de e-liquid devraient passer de 350 millions (en 2017) à 500 millions d’euros en 2020 ! Pour une croissance aussi importante, il est logique de chercher à en comprendre les raisons. Celles-ci sont multiples, et parfaitement légitimes.

Qu’est-ce qui justifie cette tendance favorable pour le marché des liquides pour e-cigs ?

Le premier facteur à prendre en compte pour comprendre la hausse prévue pour les ventes de liquides et de cigarettes électroniques, c’est l’existence d’un cadre règlementaire, qui faisait cruellement défaut au marché il y a de cela quelques années. En effet, ces derniers mois, la cigarette électronique (plus d’infos sur Astuce-sante) et le e-liquid se sont progressivement détachés de l’image de produits gadgets pour devenir de réels produits d’utilisation courante.

Par ailleurs, si le marché du e-liquid en 2020 est bien parti pour connaitre une importante croissance, c’est aussi en raison des mesures gouvernementales de lutte contre le tabagisme qui ont été annoncées officiellement il y a de cela quelques semaines. Ces mesures anti-tabac, dont la plus importante est certainement l’augmentation drastique du prix du paquet de cigarettes classiques, jouent assurément en faveur des acteurs du marché français du e-liquid. Les ventes de e-cigs et de recharges devraient donc croitre, loin du déclin que beaucoup avaient imaginé après 2015.

2015-2016, la période la plus sombre de l’histoire du marché français du e-liquid ?

Après une croissance fulgurante enregistrée en 2013, le marché français de l’e-cig avait effectivement connu un recul important de -10% en 2015, une chute libre qui s’est poursuivie jusqu’en 2016 (-5%). Cet important ralentissement a entrainé la fermeture d’environ 600 points de vente de cigarettes électroniques et de recharges. Cela dit, loin d’être une surprise alarmante, cette mauvaise passe était prévisible, voire même nécessaire à une structuration du marché du e-liquid, pour entrer dans une période de maturité.

Pour autant, la reprise du marché ne devrait pas profiter à tout le monde, en raison de la poursuite inévitable d’une concentration autour des principales enseignes du marché, à en croire l’étude de l’institut Xerfi. Les concepteurs de recharges pour e-cigs vont être confrontés d’ici les prochains mois à une rude concurrence et à une saturation de l’offre, compte tenu de l’existence d’une trentaine de marques étrangères et de 50 marques nationales sur le territoire français.

À cela, il faut ajouter les nouvelles habitudes des vapoteurs, qui de plus en plus, préfèrent fabriquer eux-mêmes leur e-liquid. Voilà en gros ce qu’il faut retenir des tendances du marché du e-liquid en 2020.